Méthodologie de la recherche
Afin d’étayer ma réflexion sur la gestion des émotions des soignants, il convient de comparer le cadre théorique au vécu des soignants sur le terrain.
Pour cela, j’ai choisi la méthode des entretiens individuels semi-directifs.
Cette méthode permet une expression plus libre de la part des soignants. Elle donne, également, la possibilité d’observer les réactions non verbales de la personne (gestuelle, mimiques, attitudes…).
J’ai effectué une guide d’entretien (cf annexe n°I) afin de m’aider à mener les entretiens, il est composé de 5 questions à réponses semi-ouvertes.
Pour la retranscription des mes entretiens, j’ai utilisé un dictaphone, me permettant une retranscription fidèle de ceux-ci.
Afin de trouver les infirmiers/infirmières correspondant à mes critères pouvant effectuer un entretien j’ai envoyé un mail à la cadre du service des urgences (cf annexe n°II), dans un premier temps, où je lui expliquais que je souhaitais effectuer des entretiens auprès du personnel infirmier de son service, je lui ai précisé les profils des infirmier/ières que je recherchais.
Je l’ai, par la suite, rencontrée afin de mettre en place, dans le service, un écrit expliquant ma démarche et mes coordonnées pour qu’ils puissent me contacter.
Population interrogée
Ma recherche concernait :
- un(e) jeune diplômé(e) n’ayant travaillé(e) que principalement aux urgences
- un(e) infirmier/ière expérimenté(e) et ayant effectué(e) des jours et des nuits
- un(e) infirmier/ière expérimenté(e) travaillant principalement de nuit
La population ciblée provient du même hôpital, car les autres services d’urgence étaient trop éloignés de mon lieu de résidence.
Un infirmier et deux infirmières ont répondu à ma requête.
Le premier est jeune diplômé, depuis juillet 2014, il n’a travaillé qu’aux urgences et a effectué autant de nuits que de jours (cf annexe n°III). La deuxième est une jeune diplômée également, depuis juillet 2014, elle n’a travaillé qu’aux urgences, jour comme nuit (cf annexe n°IV). La troisième est infirmière depuis 2007, et a fait principalement de la nuit (cf annexe n°V).
Déroulement des entretiens
J’ai choisi d’effectuer les trois entretiens dans un bureau à l’Institut de Formation. J’avais au préalable demandé si le bureau était disponible.
Les trois entretiens se sont déroulés sur une semaine.
Lors des entretiens, j’ai affiché un mot, sur la porte, annonçant qu’un entretien étant en cours et qu’il ne fallait pas déranger.
A chaque entretien, je me suis présentée, est précisée que l’entretien était enregistré, si cela ne les dérangeait pas et que celui-ci resterait anonyme.
Difficultés rencontrées
La principale difficulté fut de pouvoir effectuer au moins trois entretiens avant mon départ en stage, car celui-ci était très éloigné du service et de l’hôpital concerné.
De plus, la rencontre avec la cadre de santé du service a pris du temps car celle-ci a eu de nombreux imprévus.
Pour en savoir plus :
- La violence aux urgences
- La nuit aux urgences – une population à risque ?
- Définition du soignant face à la prise en charge d’un patient à risque aux urgences
- Définition d’un patient à risque
- Notion de patient à risque aux urgences
- Le patient à risque aux urgences
- Expériences qui améliorent ou freinent la prise en charge d’un patient à risque aux urgences
- Conclusion Mémoire sur La prise en charge d’un patient à risque aux urgences
6 Responses
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