Reconnues par les autorités et le législateur depuis la loi de modernisation de la sécurité civile de 2004, les associations agréées de sécurité civile prennent désormais part au dispositif de sécurité civile, en lien avec les différents acteurs du secours en France.

La place importante qu’elles occupent est le reflet de l’engagement citoyen et bénévole qu’elles permettent par la promotion du bénévolat ainsi que par les efforts consentis en matière de formation de ses personnels. Ces professionnels bénévoles sont prêts à se mobiliser rapidement aux côtés des services publics d’urgence pour aider la population sinistrée et permettre une résilience plus rapide.

L’investissement important réalisé par ces structures dans l’achat d’équipements et matériels coûteux mais nécessaires est à souligner.

Il permet une réponse opérationnelle de qualité, satisfaisant les nombreux déclenchements par l’Etat et ses représentations territoriales lors d’évènements majeurs.

Bien entendu, l’Etat reste garant de la qualité de ces acteurs en les contrôlant via les
agréments de sécurité civile qu’il délivre et renouvelle régulièrement.

Ce mouvement est synonyme d’un fort dynamisme, d’une motivation altruiste avec le goût de l’action. Il est toutefois sujet à quelques difficultés internes liées à la gouvernance ainsi qu’à des problématiques de recrutement et fidélisation.

Véritable réserve pour l’Etat sans en comporter le statut, le travail doit se poursuivre pour que chacune de ces structures soient reconnues à leur juste valeur et soient parfaitement intégrées au dispositif ORSEC notamment. La place des bénévoles doit être réaffirmée, l’engagement doit être soutenu et facilité car il est crucial lors d’une crise.

Toutefois, cette disposition amène de nouvelles interrogations :

  • Constituent-elles un futur service de secours pour désengorger les sapeurs pompiers sur les missions de secours à victime ?
  • Comment concilier vie professionnelle et engagement bénévole dans ces structures ?
  • Quel financement pour ces structures ?

Une analyse à moyen terme de l’évolution de l’engagement de ces structures ainsi que des textes règlementaires devraient permettre d’apporter des réponses à ces questions.

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