Selon les événements, les risques venant de la foule ou de la démonstration sont différents. Les catalyseurs dans la foule peuvent faire basculer en un bref instant un événement pacifique à quelque chose de beaucoup plus violent. Voici donc les différents critères à prendre en compte lors de la gestion d’un événement :

  1. Circonstances opérationnelles : plus de place, bouchon au niveau de l’entrée ou de la sortie
  2. Activités lors de l’événement (type de musique, jeux de lumières etc.)
  3. Actions des artistes (actions violentes, invitations à participer, défis etc.)
  4. Facteurs venant de la foule (consommation d’alcool, de drogues, sièges non réservés,…)
  5. Facteurs venant de la police et de la sécurité (si trop stricts, cela augmente le risque d’énerver la foule)
  6. Facteurs sociaux (racisme, actions de bande…)
  7. Météo
  8. Désastres naturels
  9. Désastres humains, terrorisme

Progressions en simulations d’une foule

Les dynamiques entre individus dans une foule sont très difficiles à modeler en simulation. En effet, de nombreux comportements ne peuvent être prévus, mais dépendent de facteurs variés.

  1. Les facteurs physiques sont relatifs à l’espace libre pour l’évacuation, mais aussi aux attributs des piétons voulant s’échapper (vitesse, direction, force, taille etc.)
  2. Les facteurs sociaux représentent les caractéristiques sociologiques et psychologiques de cette population (la raison de la fuite, tout autant au niveau individuel qu’à celui du groupe)

Les facteurs sociaux sont en général associés à la raison qui encourage les gens à quitter les lieux. Les comportements varient énormément si les gens pensent qu’il y a un réel danger ou non.

Les modèles de simulation sont très difficiles à créer à cause des nombreuses interactions à prendre en compte :

  • interactions entre les gens
  • interactions entre les gens et la structure qu’ils ont besoin d’évacuer
  • interactions entre les gens et leur environnement

Par ailleurs, le comportement varie d’un pays à un autre ou d’une culture à l’autre.

Pour des raisons d’éthique, il n’est pas possible de faire des expériences sur les humains concernant les évacuations. Des chercheurs en ont cependant fait avec des souris, et ils en ont concluent la chose suivante : plus l’espace est petit, plus il y a de risque de panique au sein de ces mammifères, mais plus l’information circulera vite dans la foule.

On parle d’allelomimesis : notre comportement est une imitation de celui des personnes voisines.

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